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🌿 Quand l’addiction restreint nos libertés : celles qu’on subit… et celles qu’on s’impose



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La liberté est un mot que l’on pense connaître.

On se croit libre de choisir, de décider, de contrôler… Jusqu’au moment où quelque chose vient fissurer cette impression : une addiction, un trouble alimentaire, une crise émotionnelle, une hospitalisation, ou une situation où notre pouvoir d’agir ne nous appartient plus entièrement.


Dans l’addiction, la perte de liberté ne se fait pas en un jour.

Elle s’installe doucement, presque silencieusement, jusqu’à devenir une prison intérieure, bien plus contraignante que n’importe quelle restriction extérieure.

Dans cet article, j’aimerais explorer cette question de la liberté sous deux angles :🌱 les restrictions que l’on subit,🌱 et celles que l’on s’impose soi-même.

Parce qu’elles se croisent, se nourrissent, s’opposent parfois… mais surtout, parce qu’elles peuvent se transformer.



🌫 La perte progressive des libertés dans l'addiction


Une addiction, quelle qu’elle soit, commence souvent comme un choix, une solution, un apaisement, une tentative d'exister autrement.

Puis, presque sans qu’on s’en rende compte, ce choix devient automatisme.

Et l’automatisme devient nécessité.

On ne choisit plus. On obéit.

On n’est plus libre d’arrêter, ni de commencer, ni de modérer. Le comportement prend de la place, envahit l’esprit, organise les journées, dévore les pensées. Ce n’est plus une question de volonté — c’est une question de cerveau en pilotage automatique.

C’est là que la liberté intérieure commence à se fragiliser.



🚪 Les restrictions que l’on subit : l’expérience du soin quand nos libertés sont retirées


Dans certains contextes, la perte de liberté est réglementaire, nécessaire, vitale. C’est le cas lors d’une hospitalisation en psychiatrie, en unité fermée, ou aux urgences.

J’ai moi-même vécu ce moment.

Aux urgences psychiatriques, mes affaires m’ont été retirées. Je me suis retrouvée sans repères, sans objets personnels, sans compréhension de ce qui m’arrivait. Ce n’était pas tant la restriction elle-même qui m’a marquée… mais la sensation d’être dépossédée, de ne plus avoir prise sur mon environnement.


Plus tard, durant mon stage en unité de soins fermée, j’ai vu cette même expérience vécue par d’autres. Un inventaire d’affaires, une interdiction d'objet, un encadrement strict…

Pour certains, c’était rassurant. Pour d’autres, douloureux, humiliant, incompris.

J’ai compris alors que ce n’est pas l’acte qui blesse, mais la manière :les mots, le ton, l’explication, le respect posé dans le geste.

Une fouille peut être vécue comme une agression. Un inventaire, comme une protection.

Une restriction peut être vécue comme une punition. Ou comme un acte de soin.



🔐 Les restrictions que l’on s’impose : celles dont on ne parle presque jamais


Toutes les restrictions ne viennent pas de l’extérieur. Souvent, ce sont les interdictions que l’on se crée soi-même qui enferment le plus.


Dans les TCA, dans l'addiction la liberté perdue se traduit par : la honte, dans la culpabilité, on se prive de :

  • Liberté d’agir

  • Liberté de choisir

  • Liberté de demander de l’aide

  • Liberté de ressentir

  • Liberté d’être soi

  • Liberté de faire confiance


On se surveille. On se punit. On se cache. On se force. On s’interdit.

Ces prisons invisibles sont parfois les plus difficiles à ouvrir.

Parce qu’elles ne sont pas imposées, elles sont intériorisées.

Et parce qu’elles protègent, parfois, du regard, du jugement, du risque de perdre pied.



🧠 Pourquoi la restriction (subie ou choisie) amplifie la détresse ?


Le corps et le cerveau n’aiment pas les restrictions prolongées. Elles créent un état de tension physiologique qui nourrit :

  • L’hypervigilance,

  • La compulsion,

  • La perte de contrôle,

  • La honte,

  • L’impulsivité,

  • Le passage à l’acte.


C’est particulièrement visible dans les troubles alimentaires :

restriction → frustration → compulsion.

Et dans les addictions :

interdiction intérieure → tension → rechute.


Ce n’est pas un manque de volonté.

C’est une réaction du système nerveux en état de surcharge.


🤝 Dans le soin : tout se joue dans la manière


Lors de mon stage en unité fermée, j’ai vu à quel point le soin peut être vécu différemment selon le ton, les mots, le rythme, la posture.

“On va faire votre inventaire pour assurer votre sécurité” n’a pas le même impact que : “On doit vérifier vos affaires.”

“Vous pouvez sortir sous supervision” n’a pas la même charge émotionnelle que : “Vous êtes autorisée à prendre l’air, on va venir avec vous.”

Un mot change tout. Une posture change tout. Une nuance change tout.

Même lorsqu’on ne peut pas offrir du cas par cas, on peut offrir du sens, de la dignité, une attention respectueuse qui protège sans écraser.



🌿 Et le Neurofeedback dans tout ça ? Une voie vers une liberté intérieure retrouvée


Le Neurofeedback Dynamique NeurOptimal® n’enlève pas une addiction : il n’est pas un traitement.

Mais il agit sur un point fondamental :

  • La capacité du cerveau à retrouver de la flexibilité,

  • La possibilité de ressentir sans être submergé,

  • La diminution de l’impulsivité et des ruminations,

  • La baisse du stress physiologique,

  • La stabilisation émotionnelle.


Et lorsque le système nerveux se stabilise, quelque chose d’essentiel devient possible : retrouver un espace intérieur dans lequel choisir redevient réaliste.

Là où la restriction écrase, le Neurofeedback ouvre.

Là où la contrainte enferme, il crée un espace respirable.

Là où le cerveau s’emballe, il apprend à redescendre.

Ce n’est pas une solution miracle.

C’est un appui, un terrain, un chemin vers plus d’autonomie intérieure.



🌸 La liberté n’est pas un grand geste : c’est un mouvement intérieur.


La liberté ne revient pas d’un coup. Elle se reconstruit, se réapprend, se ressent.

Elle commence parfois par un geste simple : être regardé avec respect, être écouté, être compris, être traité comme une personne entière, même lorsqu’on est vulnérable.

Et elle se poursuit par un travail intérieur : le retour au corps, la régulation du système nerveux, le soutien d’un accompagnement bienveillant, la capacité à se reconnecter à soi.

La liberté, ce n’est pas seulement l’absence de contrainte.

C’est la présence d’un espace intérieur où l’on peut enfin respirer. ➡️ Pour plus d'infos sur le Neurofeedback Dynamique : www.neuromoov.fr

📍Séances sur Nantes, Quartier Ste Thérèse, à domicile ou en entreprise

📆 Prendre rendez-vous : www.neuromoov.fr/book-online


Prenez soin de vous,

Alexandrine 🌻


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